L'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a accordé au gouvernement centrafricain une somme de 15 milliards de Fcfa pour permettre à cette infrastructure de réponde aux normes internationales.
Dans un état de délabrement avancé causé par de nombreux conflits qui secouent la Centrafrique, l'aéroport de Bangui pourrait renaître de ses cendres et avoir fière allure dans les prochains mois. Le pays a bénéficié depuis le jeudi 3 août d'une enveloppe de 15 milliards de l'Asecna.
Cet argent, à en croire le ministre centrafricain des transports Théodore Jousso, va servir à reconstruire la piste d'atterrissage et la clôture. Il va aussi contribuer à la sécurisation de l'aéroport tout en permettant aux aéronefs et avions de grande taille de desservir la Centrafrique.
En somme, l'objectif est d'ouvrir le pays de Faustin Archange Touadéra au monde. Le gouvernement centrafricain espère qu'avec un aéroport répondant aux standards internationaux prônés par l'organisation internationale de l'aviation civile (Oaci), de nouvelles compagnies aériennes pourront s'implanter dans le pays et générer, non seulement des opportunités d'emplois, mais aussi renflouer les caisses de l'État.
Il faut rappeler que l'enveloppe de l'Asecna n'est qu'un plus car la Centrafrique a déjà bénéficié dans le cadre du même projet de 7 milliards de Fcfa du Fonds saoudien pour le développement (FSD), et des fonds de l'agence française de développement (AFD). Pour éviter tout échec dans la réalisation dudit projet, un bureau d'études français a été choisi pour le contrôle des travaux qui devront être réalisés par une entreprise sud-africaine.